

Eobat
EOBAT est une SAS créée en 2018 et dirigée par Burdujan Victor, spécialisée dans le gros œuvre et les installations énergétiques. L’entreprise compte entre 20 et 49 salariés et possède deux établissements en Île-de-France. Son capital social est relativement faible (9 000 €)

Caractéristiques
EOBAT : analyse détaillée de l’entreprise
EOBAT est une société par actions simplifiée (SAS) créée le 22 février 2018, immatriculée sous le SIREN 838 858 777 au greffe de Créteil. Son siège social se situe au 140 rue du Général Malleret Joinville, à Vitry-sur-Seine, et l’entreprise possède un établissement secondaire à Charenton-le-Pont, ouvert en décembre 2023. Le président et dirigeant unique est Burdujan Victor, âgé de 54 ans, en poste depuis la création. Le capital social déclaré est de 9 000 euros, ce qui est relativement faible pour une entreprise spécialisée dans le bâtiment et les énergies renouvelables.
L’activité principale d’EOBAT est le travail de maçonnerie générale et le gros œuvre de bâtiment (code NAF 43.99C). Cependant, l’entreprise déclare également intervenir dans le domaine des énergies renouvelables, de la climatisation, des pompes à chaleur, de l’électricité et des travaux tout corps d’état. Ces multiples champs d’activité peuvent être un atout pour une approche globale sur des chantiers de rénovation ou construction, mais ils soulèvent aussi des questions sur la spécialisation et l’expertise réelle dans chacun de ces domaines.
En termes de ressources humaines, EOBAT compte entre 20 et 49 salariés selon les données 2022. Pour une société opérant dans le gros œuvre et les installations énergétiques, cette taille est modeste. Cela signifie que l’entreprise pourrait faire face à des limitations opérationnelles sur de gros chantiers simultanés ou des projets nécessitant une forte main-d’œuvre. Il faut également noter que l’absence de comptes annuels publiés rend difficile l’évaluation de la santé financière réelle de l’entreprise. Le capital faible et le manque de transparence comptable sont des signaux à prendre en compte pour quiconque envisagerait de travailler avec EOBAT en tant que particulier.
L’entreprise applique la convention collective pour les ouvriers employés par les entreprises du bâtiment non visées par le décret du 1er mars 1962 (IDCC 1597), ce qui indique une conformité réglementaire avec le droit du travail français. Toutefois, aucune information sur des certifications techniques ou labels de qualité n’est mentionnée. Dans le secteur de l’énergie renouvelable et de la climatisation, des certifications comme RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) ou QualiPAC sont souvent attendues pour bénéficier d’aides fiscales ou garantir un standard minimal de compétences. L’absence de ces informations peut être un frein pour les particuliers cherchant des installations éligibles aux subventions ou crédits d’impôt.
Concernant les points négatifs, on relève :
- Capital social très faible pour le secteur.
- Absence de comptes annuels publiés, rendant l’évaluation financière impossible.
- Large diversification d’activités sans indication claire de certifications spécialisées.
- Présence digitale limitée, peu de moyens pour vérifier la crédibilité ou la qualité des chantiers réalisés.
En revanche, des points positifs existent :
- L’entreprise est active depuis 2018, ce qui donne une certaine stabilité.
- Elle compte plusieurs dizaines de salariés, un effectif suffisant pour des chantiers de taille moyenne.
- Les informations légales sont à jour et correctement enregistrées au RCS de Créteil.
En résumé, EOBAT semble être une entreprise de taille moyenne, diversifiée dans le bâtiment et les énergies renouvelables, mais dont la transparence financière et la spécialisation technique restent floues. Pour un particulier, cela signifie qu’un projet avec cette entreprise comporte des risques liés à la fiabilité, aux références et à l’admissibilité aux subventions.

